Je me suis rendu au Sommet Afrique-France, organisé le 8 octobre à Montpellier. Premier sommet de la société civile, j’ai été ravi de pouvoir y emmener des entrepreneurs franco-africains de mon territoire. Nous y sommes allés ensemble, pour construire l’avenir.
J’ai continué à maintenir cette dynamique, qui implique véritablement les diasporas, en participant à la rencontre Europe-Afrique par les jeunes, organisée par les Porteurs de cause, le 23 octobre 2021. 4 ans que nous attendions ce moment !
Mon intervention portait sur le Sahel. J’ai rappelé que la France, dans son attitude vis-à-vis de la situation des autres pays, est soit accusée de laisser-faire soit d’ingérence. Nous devons sortir de cette équation permanente. La France a une responsabilité vis-à-vis de la situation des autres pays, mais elle n’est pas le gendarme du monde. Elle doit agir dans le respect des souverainetés nationales.
Concernant les partenariats avec les pays du Sahel, j’ai évoqué la place des parlementaires, dont le rôle est souvent négligé, voire oublié, sur ces sujets. Et ce jusqu’au sommet de Niamey (17 juillet 2018), au cours duquel des parlementaires sahéliens ont officiellement demandé à contribuer au succès des partenariats civils et militaires de leur région. Avec mes partenaires, nous avons répondu à cette demande, en créant une structure interparlementaire, composée de pays contributeurs et bénéficiaires : le Comité interparlementaire (CIP) G5 Sahel, dont la deuxième session a eu lieu à Bamako (Mali), du 5 au 9 juillet 2021.
Cette implication parlementaire permettra d’assurer une meilleure efficacité de l’aide publique au développement !
